Les cycles condamnent
Les commémorations sont des moments hasardeux de nos vies. En commémorant quelque chose, on espère in fine, que le hasard va se mêler au cours linéaire du temps, que la date va faire sens… on ne sait pas trop bien comment.
Les jours de commémoration, je suis superstitieuse. Et finalement, ce n’est pas trop de hasard qu’il s’agit. C’est plutôt d’un manque auquel on refuse d’être voué.
Je ne peux pourtant pas dire que j’ai manqué de quoi que ce soit depuis un an, je ne peux pas dire qu’en un an, il m’ait manqué. J’ai été nostalgique parfois, mais c’était plutôt l’émotion de se souvenir, comme s’ils étaient intervenus la veille, des beaux moments.
Si j’ai manqué de quelque chose, c’est de ces gestes et de ces mots qui me désignaient comme quelqu’un qui était aimée pour ce que je j’étais et seulement pour ça.
Bon anniversaire à toi !