Du dedans

Cette semaine j’ai rien fait, mais j’ai été pleine d’envie de faire plein de trucs. Pourtant j’ai rien fait ! J’ai vu Helonet. C’était la première semaine de l’année.
Et ce week end, non plus, néant. Circulez, y’a rien à voir ?
Pas si sûr ! J’ai été toute à ma petite joie, insatiable.
Si, en fait, j’ai fait un truc, j’ai presque fait que ça : j’ai dansé autour de ma table basse, à poil, habillée, en pyjama, en passant l’aspirateur, en fumant des cigarettes, en lisant le journal, en grignotant. J’ai aussi passé un certain nombre de minutes à escalader mon escalier, à m’y suspendre et ensuite à sauter.
Incroyable comme certains week ends peuvent être remplis et pourtant complètement creux. Et d’autres où je ne sors de chez moi que pour acheter un paquet de clopes et qui sont des moments de densité incroyable. Au moment où ça nous arrive, on a l’impression qu’on ne vit que pour ces instants-là.
J’ai aussi pensé à ma mort, je me suis dit que c’était pas grave !
Waou !!! C’est quoi ça, c’est de la joie ? Bein, on dirait que c’est de la joie !!! Je voudrais les mettre dans une petite boîte ces week ends-là et en prendre un peu de temps en temps, quand c’est vide, quand il y a du creux.